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François Bayrou a déjà bien changé la tonalité initiale de ses vidéos YouTube, en moins d'une semaine
François Bayrou a déjà bien changé la tonalité initiale de ses vidéos YouTube, en moins d'une semaine

Le HuffPost France

time12-08-2025

  • Politics
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François Bayrou a déjà bien changé la tonalité initiale de ses vidéos YouTube, en moins d'une semaine

POLITIQUE - En sport automobile, on appellerait ça une sortie de route. Le 5 août, François Bayrou lançait sa série de vidéos YouTube sur une promesse : s'adresser aux Français les yeux dans les yeux, sans intermédiaire, pour les convaincre des bienfaits de la potion amère qu'il s'apprête à leur infliger. Le locataire de Matignon expliquait ainsi « ressentir le besoin de parler en direct avec les Français ». « Pour que chacun d'entre eux, personnellement, se forge une opinion », ajoutait-il. Une semaine plus tard, le compte n'y est pas vraiment. D'abord parce que le youtubeur en herbe a quelque peu changé son fusil d'épaule. La vidéo qu'il a publiée lundi 11 août le montre. S'adressant à Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, pendant de longues minutes, il semble oublier sa cible de départ : « les Français ». Lire aussi Une canicule frappe la France, s'oriente-t-on vers un scénario plus intense qu'en 2003 ? « Sophie Binet a écrit que le gouvernement choisissait de passer en force (sur le budget, NDLR). Ce n'est pas vrai », entame-t-il (voir la vidéo ci-dessous). La lettre de cadrage envoyée par Matignon le 9 août a fortement déplu aux organisations syndicales. Y sont détaillées les modalités de la suppression de deux jours fériés ainsi que les contours de la nouvelle réforme de l'assurance-chômage. Les principales centrales syndicales se sont depuis fendues d'un communiqué commun, dans lequel elles dénoncent « une nouvelle attaque en règle des droits des travailleurs ». Les syndicats parlent de « brutalité » et disent regretter « la précipitation du gouvernement ». Une audience divisée par vingt en une semaine Ce à quoi a voulu répondre François Bayrou : « la proposition du gouvernement est qu'il y ait précisément une négociation sur ce sujet. Après, les organisations syndicales et patronales sont libres de les refuser. Mais ce n'est pas un passage en force. Et c'est d'autant moins un passage en force que, en réalité, les décisions seront prises par le Parlement ». Les internautes, de moins en moins nombreux à écouter le Premier ministre (de 122 000 pour le premier épisode, ils sont passés à 6 000 pour le cinquième), ont alors fait part de leur étonnement. « Ce n'est pas sérieux. Vous ouvrez une chaîne YouTube pour 'échanger avec les Français', ils jouent le jeu, ils vous laissent des commentaires, mais vous n'y répondez jamais, et vous choisissez de répondre à... Sophie Binet qui, sauf erreur, n'a pas laissé de commentaire ici », réagit l'un d'eux par écrit. Un autre : « je propose de remettre de toute urgence l'ISF en vigueur ». La promesse de pouvoir « échanger » avec le chef du gouvernement n'est en effet pas tenue : il s'exprime seul, choisit lui-même le sujet et n'est challengé par personne. Pire, passant outre les Français, il ne cesse d'adresser des clins d'œil aux forces politiques, qui auront le pouvoir de le censurer ou au contraire de le maintenir en poste dans les prochaines semaines. Des vidéos sur le terrain Le 9 août, pour le quatrième épisode de « FB Direct », François Bayrou a fustigé les partis qui auraient les yeux rivés sur les prochaines élections municipales et présidentielle et qui refuseraient « les choix courageux qu'il faut faire ». Avant d'embrayer sur ces groupes parlementaires « courageux » qui le soutiendront à la rentrée, mais qui seront forcément minoritaires. Le patron du MoDem n'a pas non plus réussi à s'en tenir aux vidéos face caméra. Sur sa chaîne YouTube, il publie désormais des reportages sur le terrain. On le voit ainsi, dans la vidéo publiée le 7 août, aux côtés des pompiers luttant contre les incendies dans l'Aude puis, le lendemain, auprès d'élus et d'habitants de Charente-Maritime réunis pour le cinquantième anniversaire du Conservatoire du littoral (voir la vidéo ci-dessous). Du budget ? Il n'en est plus question. Le message censé être délivré « sans aucune mise en scène » n'est plus (tout à fait) d'actualité. Mais qu'on se rassure : les commentaires sont bien réactivés.

Hyundai Ioniq 5 N : la leçon coréenne
Hyundai Ioniq 5 N : la leçon coréenne

Le Figaro

time09-08-2025

  • Business
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Hyundai Ioniq 5 N : la leçon coréenne

ESSAI - Comment reproduire sur un véhicule électrique les sensations procurées par une voiture de sport à moteur thermique ? La marque coréenne semble avoir trouvé la formule. Disons-le d'emblée : la Ioniq 5 N n'a pas le physique de l'emploi. C'est dommage, parce que ce crossover familial est sans aucun doute la plus enthousiasmante démonstration de ce que pourrait être le Graal en matière de voitures de sport électriques. En partant de l'idée de reproduire les sensations que l'on éprouve au volant d'un modèle sportif à moteur thermique, les ingénieurs de Hyundai ont développé un véritable laboratoire de technologies qui mériteraient de prendre place dans un coupé. Autour de voies élargies (+ 55 mm à l'arrière) pour loger des roues de 21 pouces, de jupes latérales et d'un diffuseur arrière, le crossover de 4,71 m de long tord le cou aux idées reçues. Manuel et longue séance d'explications indispensables pour comprendre le fonctionnement de tous les boutons. Hyundai À la puissance impressionnante, semblable à celle d'une Porsche 911 Turbo S - jusqu'à 650 ch avec le mode boost - mais si facile à obtenir avec des moteurs électriques, les ingénieurs ont associé un système (N e-Shift) qui simule parfaitement les sensations d'une boîte à huit rapports, y compris les à-coups au passage des vitesses et le rupteur, un répertoire sonore intégrant les décibels d'une sportive à moteur thermique, et un système qui gère la distribution du couple sur les deux essieux, sur 11 niveaux. On y ajoutera un différentiel arrière à glissement limité et une suspension pilotée électroniquement. Des sensations de sportive La Ioniq 5 N existe en plusieurs coloris mais c'est en bleu qu'elle passe le moins inaperçue. Hyundai Publicité Si l'on ne peut reprocher aux ingénieurs d'être allés au bout de la démonstration, à l'usage, la 5 N gagnerait beaucoup à simplifier les modes et les configurations. Les sensations délivrées comme les accélérations - de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes - et les reprises sont d'un niveau très élevé mais finalement peu exploitables, sauf à accepter une autonomie modeste pour une batterie de 84 kWh (338 km relevés). Heureusement, avec sa plate-forme 800 V, la 5 N passe de 10 à 80 % en seulement 18 minutes. Peu pratiques au quotidien, les sièges baquets complètent la panoplie de parfaite sportive. Hyundai FICHE TECHNIQUE Moteurs : Deux moteurs électriques, 609 ch, 740 Nm Transmission : Intégrale, un rapport avec réducteur Dimensions : L. 4,72, l. 1,94, h. 1,59 m Consommation : 21,2 kWh/100 km Autonomie : 448 km Vitesse : 260 km/h Prix : 78 000 €

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